10 jours après le drame, voici ce que nous écrit Sr Josiane, en communauté à Javouhey (Centre ville) :
Nous avons connu l'impensable et l'inimaginable à Brazzaville. Les mots
nous manquent pour exprimer l'horreur de la tragédie. Dieu merci, aucune de nos familles directes n'a enregistré de morts, sauf, malheureusement, nos relations ou des familles
amies.
A Javouhey, nous accueillons tous les soirs une matrone retraitée du dispensaire de
Linzolo (maman Philo) sa maison a été touchée... Elle est dans le site de la cathédrale.
A l'école, nous avons perdu un élève de sixième, un parent d'élève ainsi que plusieurs familles de nos élèves déplacés.
Malgré le nombre important de morts et de blessés, le Seigneur a préservé nos élèves et
leurs familles qui vivaient dans la zone. Vu le grand nombre des élèves qui viennent de cette zone, le Seigneur nous a préservés du pire.
Dans la ville, en dépit de l'ampleur du drame, la population loue le Seigneur
parce que cette tragédie n'a pas eu lieu un jour ouvrable. Lorsqu'on imagine seulement le nombre important des élèves de l'école publique qui ont perdu leur établissement (13.000), on peut
imaginer l'ampleur de la catastrophe si ces élèves avaient été en classe.
Nos Sœurs, au travers des structures mises en place par l'Association des Supérieures Majeures, sont très actives dans le site de la cathédrale.
Photos extraites du web