Stop !

Stop à la violence ! Soyons des artisans de paix... 

Jeudi 27 octobre, en fin de matinée, nous devions encore fermer les portes de l'école pour protéger nos enfants... Nous envisagions de recevoir les élèves lundi 31 octobre mais, finalement, nous reportons la rentrée à plus tard. La date vous sera précisée sur ce site et communiquée à la radio. Restez donc en éveil !

Cette décision dépend, bien sûr, de la situation dans le pays...

Suite à la grève prolongée (justifiée aussi, il faut le reconnaître) des enseignants du public, les syndicalistes ont envoyé des jeunes menacer notre école (même chose pour d'autres écoles privées). Certains professeurs, éducateurs, éducatrices, élèves auraient été molestés à la sortie ! Connaîtrons-nous le nombre des victimes ??? Les familles des enfants qui viennent chez nous sont issues de tous milieux, de toutes conditions.

Même si nous comprenons les problèmes soulevés par une situation injuste, les enfants n'y sont pour rien et des éducateurs dignes de ce nom ne devraient pas adopter un tel comportement. Cela ne va pas servir leur cause. Mais était-ce vraiment des enseignants ?

Nous nous tournons vers les décideurs qui ont à répondre devant cette injustice : qu'ils versent ce qui leur est dû aux enseignants dont la fonction est si noble et très importante pour la société congolaise en son ensemble. On ne peut leur demander d'assurer un service exigeant, difficile, épuisant quelquefois sans compensation financière leur permettant d'assurer leur subsistance et celle de leur famille.

Le versement complet des salaires des agents de l'Etat devrait normalement figurer en tête des postes budgétaires afin que chacun vive dignement. C'est le devoir de ceux qui sont chargés de gérer l'économie de ce pays.

Merci d'avance aux bonnes volontés qui vont concrétiser ce souhait !